L'audience prévue mardi 04 février 2025 du rugbyman international du MHR Mohamed Haouas - au cours de laquelle le procureur de Montpellier devait lui proposer une peine de trois mois de prison ferme pour conduite en état d'ébriété - a été reportée au 27 février.
L'audience prévue mardi du rugbyman international du MHR Mohamed Haouas au cours de laquelle le procureur de Montpellier devait lui proposer une peine de trois mois de prison ferme pour conduite en état d'ébriété a été reportée au 27 février, a indiqué son avocat.
Audience annulée par le procureur
Le procureur, Fabrice Belargent, "a critiqué le fait que je dise à l'avance que je n'acceptais pas la proposition de trois mois de prison ferme pour le délit de conduite en état d'ivresse", a déclaré à l'AFP Me Marc Gallix, l'avocat du joueur. L'audience de mardi "a été annulée par le procureur et reportée au 27 février à 08h30", a-t-il ajouté, en disant "regretter" une "perte de temps".
Me Gallix avait révélé lundi que le parquet allait proposer au joueur une sanction de trois mois ferme, assortie d'un stage de sensibilisation à la sécurité routière et d'un retrait de permis de conduire de six mois, dans le cadre d'une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) aussi appelée procédure du "plaider-coupable".
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Endormi dans sa voiture garée en double file
Sollicité mardi matin par l'AFP, Fabrice Belargent n'a pas réagi dans l'immédiat, mais il s'était étonné de cette fuite, indiquant ne "jamais communiquer sur (ses) réquisitions et propositions de peine à venir".
Mohamed Haouas (16 sélections) avait été interpellé endormi à son volant de sa voiture puis placé en garde à vue début décembre à Montpellier pour conduite en état d'ivresse. La voiture du pilier droit était stationnée en double file et le conducteur ne réagissant pas, des passants avaient brisé la vitre, avant l'arrivée de la police.
Retour à Montpellier
L'ex-international avait effectué son retour dans son club formateur cet été après une saison à Biarritz (Pro D2), avec comme condition "un comportement exemplaire".
Avant son départ au Pays basque, il avait en effet déjà été condamné à un an de prison ferme pour avoir frappé sa femme et à 18 mois de prison, dont neuf ferme, pour "violences aggravées" lors d'une bagarre à Montpellier le 1er janvier 2014. Haouas a fait appel de cette dernière décision. Le joueur avait aussi été condamné en 2022 à 18 mois de prison avec sursis pour des cambriolages de bureaux de tabac en 2014.