Une semaine sur un voilier pour observer et récolter des données sur les animaux marins, ça vous dit ?

Et si vous décidiez de consacrer une semaine à observer les espèces marines lors d'une expédition en Méditerranée ? C'est ce que vous propose l'association Cybelle planète, sur un voilier, de juin à septembre.

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Aujourd'hui plus que jamais, nous rêvons d'évasion. Il vous est possible d'embarquer une semaine sur un voilier pour observer et récolter des données sur des animaux marins. L'association d'écologie participative Cybelle Planète, à l'origine de ce projet et basée à Villeneuve-lès-Maguelone, dans l'Hérault, contribue quotidiennement à la préservation de la biodiversité.

Au départ du port d'Hyères, dans le Var, l'expédition a lieu dans le sanctuaire pour les mammifères marins Pelagos, situé entre la France et l'Italie. Là, vous pourrez observer rorquals, dauphins, requins, cachalots ou encore des raies manta. Claire Eloy, écovolontaire en 2019 et 2020 en garde des souvenirs inoubliables : « Les rencontres avec ces animaux protégés sont des moments précieux, suspendus qui nous rappellent que tout ce monde nous est encore trop inconnu ».

13 expéditions avec 7 volontaires par voyage

Entre juin et septembre, 13 expéditions sont prévues avec 7 volontaires par voyage. Pendant une semaine, du lever au coucher du soleil, les écovolontaires se relaient toutes les deux heures pour scruter le large, repérer, compter la faune maritime et noter chacune de leurs observations.


Mais cette aventure singulière a un prix : 1400€. Un don déductible à 66% des impôts car l'association est reconnue d’intérêt général. A cette somme s'ajoute 50 euros supplémentaires pour l'adhésion. Un acte engagé et utile pour la planète.

 Une vraie mission scientifique

Cécile Arnal, directrice association Cybelle Planète

« Le but est de contribuer à l'amélioration des connaissances dans ce domaine » assure Cécile Arnal, directrice de l’association Cybelle Planète. Accompagnés par un skipper et écoguide formé à l'océanographie, « les volontaires apprennent comment observer selon les protocoles scientifiques, bien récolter les données et aussi utiliser le matériel correctement » ajoute-t-elle.

C'est palpitant de se dire qu'on participe à une mission scientifique, qu'on est utile

Claire Eloy, écovolontaire

Ce que confirme Claire Eloy, déjà prête à repartir pour une troisième mission :  « C'est une mission très instructive pour mieux comprendre la faune et de la flore. C'est palpitant de se dire qu'on participe à une mission scientifique, qu'on est utile et qu'on peut mettre son grain de sel ».

Vie en communauté

Leurs annotations sur le comportement des animaux sont ensuite classées et publiées sur la plate-forme « OBSenMer ». Chacun, scientifique ou simple curieux, peut alors bénéficier de ces précieuses ressources.

Les écovolontaires participent également activement à la vie sur le voilier. Pendant une semaine, ils vivent et dorment en communauté, assurent les tâches de cuisine, vaisselle et ménage. « C'est un environnement particulier et une véritable immersion où on fait de belles rencontres » affirme la passionnée de mammifères marins.

15 années de recherche

C'est la seizième année que ces excursions ont lieu, de quoi « avoir une base de données énorme » souligne la directrice de l'association. Des informations qui ont permis la publication d'une vingtaine d'articles scientifiques.

Dans quelques semaines d'ailleurs, Cybelle Planète publiera une analyse de 10 ans d'observations : « ce gros bilan nous permet de tirer a sonnette d'alarme au sujet de plusieurs espèces » certifie Cécile Arnal.

«Je constate que les animaux sont de plus en plus au large à cause des plaisanciers et de leur pollution sonore. Les animaux doivent donc aller plus loin et plus profond pour chasser et s'abriter. Un choix coûteux pour des espèces déjà fragilisées » conclut-elle.

Si vous êtes un passionné ou si simplement vous ne savez pas où passer vos congés d'été, vous pouvez vous inscrire sur www.cybelle-planete.org.

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