À l'occasion de la visite de la ministre des Transports, Elisabeth Borne, le maire de Montpellier, Philippe Saurel, a annoncé vouloir mettre en place des zones à faible émission. En clair, les véhicules professionnels polluants n'auraient plus accès au centre-ville.
Promouvoir les modes de déplacements propres, c'était tout l'objet de la visite de la ministre des Transports, Elisabeth Borne.
L'occasion pour le maire de Montpellier, Philippe Saurel, de présenter son projet de zones à faible émission.
La capitale héraultaise fait en effet partie des villes françaises où le taux de dioxyde d'azote est le plus élevé.
Principal facteur de cette pollution atmosphérique : le trafic routier. Le maire de Montpellier annonce donc vouloir mettre en place des zones bien délimitées où un certain type de véhicule, généralement très polluant, est interdit à la circulation. "La zone choisie sera très certainement le centre-ville très agrandi", confie Philippe Saurel.
Encore à l'étude
Dans un premier temps, seuls les véhicules professionnels seront concernés.
L'idée est de mettre en place une plateforme située à un kilomètre du centre-ville, où les véhicules polluants déchargent leurs marchandises pour être livré ensuite par des véhicules propres.
Le projet, co-financé par l'Etat, n'est pour le moment pas finalisé.