Incendie près du dépôt de carburant de Frontignan : le syndicat Alliance Police Nationale dénonce les propos "incendiaires" d'un député LFI

Publié le
Écrit par Yann Gonon

Alliance Police Nationale réagit après la mise en cause des forces de l'ordre dans le feu de pinède survenu près du dépôt de carburant de Frontignan. Le syndicat dénonce un communiqué "à charge de la CGT" et des propos "incendiaires" du député LFI Sylvain Carrière.

La polémique se poursuit après l'incendie qui a éclaté près du dépôt de carburant de Frontignan, hier mardi 28 mars. Les policiers avaient été accusés d'avoir mis le feu en jetant des grenades lacrymogènes. Le syndicat Alliance Police Nationale a réagi vivement ce mercredi.

"L'usage de grenades lacrymogènes a bien eu lieu mais sur ordre et à l'issue des sommations d'usage", écrit le syndicat dans un communiqué. Il réagit à un autre communiqué, celui de la CGT qui accusait les forces de l'ordre d'avoir "mis le feu à un talus" en jetant des grenades à l'issue d'un face à face tendu avec les manifestants contre la réforme des retraites. Alliance Police Nationale 34 dénonce "un communiqué faux et à charge de la part de la CGT".

 

Le syndicat CGT 34 devrait savoir que les policiers, eux aussi, n'ont pas envie de travailler deux ans de plus à subir violences et calomnie.

Le syndicat Alliance Police Nationale de l'Hérault.

Le syndicat policier n'a pas apprécié non plus les accusations portées par le député de la France Insoumise de l'Hérault Sylvain Carrière. Comme la CGT, l'élu avait chargé les fonctionnaires dans un tweet : "A l'heure de la grande sécheresse et à quelques mètres d'un dépôt pétrolier à Frontignan, la police, sous les ordres de Darmanin se permet d'incendier notre garrigue pour tenter de préserver leur réforme des retraites", avait écrit le député insoumis.

Pour Alliance Police Nationale, "Mr Carrière, député et élu de la République, serait bien avisé de tourner sept fois son pouce avant de twitter. Ce sont bien ses propos qui sont de nature "incendiaire", propices à un climat détestable dont nul ne peut prédire les conséquences".

La tension est restée vive toute la journée d'hier à Frontignan, à l'occasion de la dixième journée d'action contre la réforme des retraites. Dans la soirée, quatre bus ont été incendiés dans un dépôt. La préfecture a dénoncé des "actes de vandalisme".

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