L'ex-élu UMP de Nîmes s'est rendu au juge et est écroué. En fuite au Maroc, Alain Caugy a été condamné en décembre 2012, à 2 ans de prison ferme et 30.000 euros d'amende, dans une affaire de corruption concernant le marché public d'entretien du Stade des Costières de Nîmes.
L'ancien élu UMP de Nîmes s'est rendu à un juge d'instruction nîmois, après presque 3 ans de cavale, probablement au Maroc.
Il a été entendu puis écroué à la prison de Nîmes.
Alain Caugy condamné, en appel, par contumace, à 2 ans de prison ferme en 2012
En décembre 2012, le tribunal de Nîmes a condamné Alain Caugy, l'ancien adjoint au maire de Nîmes, en fuite depuis 2010, à deux ans de prison ferme, pour escroquerie et trafic d'influence.
3 ans de prison et 30.000 euros d'amende avaient été requis, le 12 octobre 2012, à l'encontre d'Alain Caugy, ancien élu de Nîmes et principal prévenu dans une affaire de marché truqué.
Son avocat, Me Philippe Rey, qui avait plaidé la relaxe au motif que "dans cette affaire, (son client) tenait le rôle de lampiste et de fusible", a estimé qu'il était "regrettable que près de dix années d'instruction n'(aient) pas suffi pour faire éclater la vérité".
Alain Caugy avait déjà été condamné, en juin, à 30 mois de prison et 50.000 euros d'amende pour une autre affaire, un trafic d'influence lors de la vente d'un immeuble à un office HLM.
30 mois de prison ferme en première instance
Alain Caugy, ancien conseiller municipal de Nîmes, avait été condamné à 30 mois de prison ferme et 30.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Nîmes, en première instance, dans une affaire de marché truqué concernant un immeuble. Réfugié au Maroc et faisant l'objet d'un mandat d'arrêt international, il a décidé de faire appel du jugement.
Les magistrats ont suivi les réquisitions du parquet contre cet ancien conseiller municipal (étiquette RPR à l'époque) entre 2001 et 2007 avec 21 délégations, dont celle de la commission des appels d'offres de la ville. Il était poursuivi pour favoritisme et trafic d'influence.
En fuite depuis décembre 2010, le prévenu n'a été présent ni lors de l'audience sur le fond ni à l'énoncé de la sanction à l'inverse de son épouse et de son avocat qui ont refusé de s'exprimer, le second indiquant simplement qu'il allait faire appel.
En 2003, l'entreprise de pose de portes et fenêtres en difficultés financières que M. Caugy venait de céder pour un euro symbolique à ses salariés avait remporté un marché d'un million d'euros concernant un grand immeuble de logements sociaux et de commerces.
La justice a reproché à M. Caugy son rôle. En tant que président de la commission d'appel d'offres, il avait participé à la vente de l'immeuble pour 6,8 millions d'euros - une valeur en dessous du marché - à une société de logements sociaux, laquelle a ensuite attribué le marché.