L'ancien élu RPR de la mairie de Nîmes a été jugé coupable d'escroquerie. Il est actuellement réfugié au Maroc.
Alain Caugy, ancien conseiller municipal de Nîmes, a été condamné à 30 mois de prison ferme et 30.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Nîmes dans une affaire de marché truqué concernant un immeuble. Réfugié au Maroc et faisant l'objet d'un mandat d'arrêt international, il a décidé de faire appel du jugement.
Les magistrats ont suivi les réquisitions du parquet contre cet ancien conseiller municipal (étiquette RPR à l'époque) entre 2001 et 2007 avec 21 délégations, dont celle de la commission des appels d'offres de la ville. Il était poursuivi pour favoritisme et trafic d'influence.
En fuite depuis décembre 2010, le prévenu n'a été présent ni lors de l'audience sur le fond ni à l'énoncé de la sanction à l'inverse de son épouse et de son avocat qui ont refusé de s'exprimer, le second indiquant simplement qu'il allait faire appel.
En 2003, l'entreprise de pose de portes et fenêtres en difficultés financières que M. Caugy venait de céder pour un euro symbolique à ses salariés avait remporté un marché d'un million d'euros concernant un grand immeuble de logements sociaux et de commerces.
La justice a reproché à M. Caugy son rôle. En tant que président de la commission d'appel d'offres, il avait participé à la vente de l'immeuble pour 6,8 millions d'euros - une valeur en dessous du marché - à une société de logements sociaux, laquelle a ensuite attribué le marché.