A Nîmes, lorsqu'ils exercent ou se déplacent dans certains quartiers sensibles, les médecins peuvent demander à être placés sous vidéo surveillance, via les caméras de la ville. Et le dispositif semble avoir fait diminuer le nombre d'agressions depuis le début de l'année. Témoignages.
Depuis le début de l'année, le nombre de médecins ayant signalé une agression semble en diminution à Nîmes (Gard). Ils sont seulement 6 à l'avoir fait. Une baisse sans doute à mettre sur le compte d'un dispositif expérimental de vidéo surveillance à la demande. Concrètement, lorsqu'ils exercent ou se déplacent dans certains quartiers sensibles, les praticiens peuvent demander à être suivis par les caméras de la police municipale.
Les femmes médecins, premières victimes de la violence
Parmi les utilisateurs les plus fréquents, beaucoup d'utilisatrices. Ainsi, des femmes médecins qui n'allaient plus dans certains quartiers, à la suite de menaces ou d'agressions, en ont repris le chemin, rassurées par le système mis en place tout au long de leur trajet. Il leur suffit d'appeler le poste central pour être prises en charge. En cas d'incident, les policiers municipaux interviennent immédiatement sur les lieux, ou transmettent les images à leurs collègues de la police nationale qui prennent alors le relais.
Le soulagement des patients
Pour bon nombre d'habitants de ces quartiers, qui redoutaient de ne plus avoir accès à un médecin, surtout la nuit ou en cas d'urgence, voir revenir leur docteur est aussi un soulagement. Témoignages et explications dans le reportage à visionner ci-dessous.
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