Le passage à 2x2 voies de la nationale 126 entre Toulouse et Castres ainsi que la LGV entre Bordeaux et Toulouse sont inscrites dans les secondes priorités du rapport Duron, dans sa vision la plus pessimistes. C'est à dire qu'elles ne seront aps réalisées en premier. Mais pas en dernier non plus.
Le passage à deux fois deux voies de la nationale 126 entre Toulouse et Castres ainsi que la LGV entre Bordeaux et Toulouse sont inscrites dans les secondes priorités du rapport Duron, dans sa vision la plus pessimiste. Un rapport remis aujourd'hui au gouvernement.
Rapport mobilite 21 from
Les travaux de la commission mobilité 21, dirigée par le député PS du Calvados Philippe Duron, devaient établir des priorités parmi les 70 projets du Schéma national des infrastructures de transports (Snit), établi sous le gouvernement Fillon pour l'ensemble des infrastructures de transport. Le Snit proposait un investissement de 245 milliards d'euros sur 25 ans.
Après huit mois de consultation, le rapport prévoit deux scénario :
- Le plus pessimiste ne prévoit pas de financement nouveau pour l'Agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF) . Entre huit et 10 milliards d'euros seraient alors investis pour financer un nombre réduit de grands projets notamment de grands "noeuds ferroviaires", destinés à désengorger de nombreuses gares, comme celle de Lyon et celle de Saint-Lazare à Paris, la Part-Dieu à Lyon ou Saint-Charles à Marseille. Ce sont les premières priorités.
Les secondes priorités sont prévues avec la réalisation des premières, si possible, d'ici 2030 : c'est dans ce cas de figure que la LGV Bordeaux-Toulouse serait lancée avant 2030 et le passage à deux fois deux voies de la N126 entre Toulouse et Castres (voir pages 44, 45, 55 et 58 du rapport en bas de cet article)
- Le second scénario, "plus ambitieux", affecte entre 28 et 30 milliards d'euros aux grands projets à l'horizon 2030. Il implique un investissement supplémentaire de l'Etat dans le budget de l'AFITF, à hauteur de 400 millions d'euros par an. Nos deux projets régionaux y figurent en premières priorités. Les autres LGV sont renvoyées après 2030, sans être condamnées : Les autres projets sont repoussés à une date ultérieure : Paris-Orléans-Clermont-Lyon, Bordeaux-Hendaye, seconde phase de la LGV Rhin-Rhône...
L'intégralité du rapport Duron, ci-dessous
Les travaux de la commission mobilité 21, dirigée par le député PS du Calvados Philippe Duron, devaient établir des priorités parmi les 70 projets du Schéma national des infrastructures de transports (Snit), établi sous le gouvernement Fillon pour l'ensemble des infrastructures de transport. Le Snit proposait un investissement de 245 milliards d'euros sur 25 ans.
Après huit mois de consultation, le rapport prévoit deux scénario :
- Le plus pessimiste ne prévoit pas de financement nouveau pour l'Agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF) . Entre huit et 10 milliards d'euros seraient alors investis pour financer un nombre réduit de grands projets notamment de grands "noeuds ferroviaires", destinés à désengorger de nombreuses gares, comme celle de Lyon et celle de Saint-Lazare à Paris, la Part-Dieu à Lyon ou Saint-Charles à Marseille. Ce sont les premières priorités.
Les secondes priorités sont prévues avec la réalisation des premières, si possible, d'ici 2030 : c'est dans ce cas de figure que la LGV Bordeaux-Toulouse serait lancée avant 2030 et le passage à deux fois deux voies de la N126 entre Toulouse et Castres (voir pages 44, 45, 55 et 58 du rapport en bas de cet article)
- Le second scénario, "plus ambitieux", affecte entre 28 et 30 milliards d'euros aux grands projets à l'horizon 2030. Il implique un investissement supplémentaire de l'Etat dans le budget de l'AFITF, à hauteur de 400 millions d'euros par an. Nos deux projets régionaux y figurent en premières priorités. Les autres LGV sont renvoyées après 2030, sans être condamnées : Les autres projets sont repoussés à une date ultérieure : Paris-Orléans-Clermont-Lyon, Bordeaux-Hendaye, seconde phase de la LGV Rhin-Rhône...
L'intégralité du rapport Duron, ci-dessous