Trois jours après le début du conflit, un accord est intervenu vendredi soir entre la direction de la SAM technologies , près de Decazeville (Aveyron) et le syndicat CGT, mettant fin au blocage. Des revendications salariales et des craintes de délocalisation étaient à l'origine du mouvement.
Il aura fallu trois jours de blocage de l'usine pour parvenir à un accord : c'est chose faite depuis vendredi soir à l'usine SAM Technologies située à Viviez près de Decazeville, en Aveyron.
La direction et la CGT ont signé un accord de fin de conflit, un protocole élaboré avec le concours d'un médiateur désigné par la Préfecture. Il a été ratifié à l'unanimité en assemblée générale des 450 salariés de l'usine. Dans la foulée, l'équipe de nuit a repris le travail.
SAM Technologies, usine du groupe Arche, produit des pièces pour l'industrie automobile, et notamment des cartes moteur. Arche avait, en début de semaine, annoncé un accord de partenariat industriel et commercial avec le groupe turc Kirpart et un projet d'accord de même nature avec un groupe sud-coréen.
Les salariés craignaient donc une délocalisation de la production, inquiétude à laquelle s'ajoutaient des revendications salariales. Ils bloquaient depuis mardi l'entrée du site avec des feux de pneus et de palettes.
Vendredi soir, la direction s'est engagée à maintenir l'emploi à Viviez pour au moins trois années, à ne pas délocaliser la production hors de France et enfin à mettre en place un plan industriel permettant d'améliorer les conditions de travail et la compétitivité du site. En outre, le gel des salaires imposé en 2013 n'a pas été reconduit et la direction aurait accordé des augmentations de salaires, sans que l'on en connaisse les montants.