Après avoir suspendu leur mouvement, samedi dernier, les postiers d'Onet-le-Château qui luttent depuis trois semaines contre le projet de restructuration de leur plate-forme, se sont remis en grève mercredi matin. Ils dénoncent l'attitude du directeur régional de La Poste.
La trêve observée depuis samedi entre les postiers d'Onet-le-Château et la direction régionale de La Poste est rompue. Les agents ont repris la grève mercredi matin, mettant en avant l'attitude de la direction qui "aurait tout remis en cause". Le conflit dure maintenant depuis vingt jours. A l'origine, le projet de restructuration de la PIC, la plate-forme industrielle du courrier d'Onet-le-Château, dont 60 des 90 salariés seraient délocalisés vers la plate-forme de Castelnau-d'Estrètefonds, en Haute-Garonnne, dans le but de renforcer cette dernière.
Un projet rejeté en bloc par les salariés aveyronnais qui ont fait plusieurs contre-propositions à leur direction.
Alors que l'heure était aux négociations sur les modalités d'accompagnement des agents de la PIC, les membres de l'intersyndicale ont peu goûté le fait que le médiateur, nommé à la demande du Préfet de l'Aveyron, soit écarté des discussions.
A cela s'ajoute un préavis de grève concernant, cette fois, les facteurs de Rodez. Un mouvement solidaire des agents de la plate-forme d'Onet-le-Château. Si la réunion de négociation de ce préavis, prévue mercredi après-midi, n'aboutit pas à un accord, les facteurs seront en grève jeudi et il n'y aura pas de courrier à Rodez.
Voir ici le point sur le mouvement, par Bruno Frédiani de France 3 Midi-Pyrénées :