François Lafon est cuisinier et propriétaire de l'hôtel du Commerce de Sévérac et pour ce défenseur des circuits courts, il était inconcevable de ne pas perpétuer la tradition du boeuf de Pâques.
Autrefois plus répandue, la tradition du bœuf de Pâques subsiste aujourd’hui grâce à François Lafon à Sévérac. Propriétaire et cuisinier de l'hôtel du Commerce, il a voulu renouer avec la tradition du bœuf de Pâques.
Le cuisinier a alors couru chez son voisin Christian Gal, éleveur de vaches à La Combe situé à moins d'un kilomètre de son établissement. Pour lui acheter une vache limousine de 8 ans à de 2500 euros.
Pour François Lafon, adepte et défenseur des circuits courts, acheter une vache directement à son voisin, qu'il connaît, est un gage de gage de qualité. Il en est sûr, la vache a été bien élevée et n'a mangé que des ingrédients naturels.
On sait ce qu'on a ici, pas besoin d'aller ailleurs pour acheter de la viande, ç'aurait été dommage que tout parte à Paris."
La tradition de la vache de pâques est aussi un moyen de faire la promotion de la viande produite dans ce terroir aveyronnais.
Après l'achat c'est 450 kilos de viandes qu'il faut préparer le repas de Pâques, dimanche prochain.