Les éleveurs de la Lozère se sont invités lundi au parc à loups du Gévaudan à Sainte-Lucie, sur la commune de Saint-Léger-de-Peyre, près de Marvejols. Ils remettent en cause les prélèvements ADN officiels pour déterminer l'origine des loups qui tuent leurs brebis. Un éleveur est en garde à vue.
Représentants des éleveurs et du pastoralisme en Lozère ont fait le siège lundi du parc à loups du Gévaudan toute la journée. Ils revendiquent le droit de faire leurs propres analyses ADN pour déterminer l'origine des bêtes qui s'attaquent à leurs troupeaux.
Les éleveurs remettent en effet en cause les prélèvements réalisés par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.
C'est un dossier complexe car les éleveurs ont appris récemment que 2 loups baltes se sont échappés du parc il y a 2 ans et demi. Si ce sont ces loups ou des bêtes hybrides qui font des dommages, ils ne sont pas protégés par la Convention de Berne et pourraient donc être abattus.
Le face à face était tendu et surtout les portes sont restées closes. Les gendarmes sont intervenus dans la soirée pour déloger les manifestants, l'un d'entre eux a été placé en garde à vue.
Les éleveurs qui sont repartis sans les échantillons qu'ils étaient venus chercher, ont promis de ne pas en rester là.