Les cueilleurs de champignons sont inquiets de la rareté des cèpes et des giroles en Lozère. Une rareté qui entraîne mécaniquement une hausse des prix.
Les cueilleurs ont de quoi perdre patience.Des heures passées dans les forêts de Lozère à scruter tous les coins à champignons, mais un même constat : les cèpes et les giroles se font rares.
Une disette qui étonne les professionnels de la filière, alors que le mois d’octobre touche à sa fin :
J’ai ramassé même pas un kilo de cèpes dans le courant de la saison, les années d’avant pour la consommation, on pouvait atteindre des taux entre 20 et 40 kilos de cèpes et autant de giroles.
Les cueilleurs de champignons sont inquiets de la pénurie de cèpes et de giroles cette année en Lozère. Une rareté qui fait bondir les prix sur les étals.
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©France 3 Languedoc-Roussillon
Pour les ramasseurs qui cueillent et vendent aux particuliers, la situation est alarmante.
La rareté des champignons sur les étals fait bondir leur prix : environ 50 % de plus que les autres années.
Cette pénurie est la conséquence d’un été trop sec et chaud.Première poussée de cèpes en #lozere. Je suis sympa, je vous donne la carte. Bonne cueillette! pic.twitter.com/7VhizLYCWU
— Stéphanie Bouloir (@SD_Midilibre) 5 octobre 2016
Selon les habitués, il est préférable de fouiller les espaces clairsemés que les sous-bois et éviter les endroits en altitude.