Les 25 sapeurs-pompiers de la commune de Marjevols en Lozère concourent pour la seconde année au championnat de France des calendriers de leur corporation. Déjà en 16e de finale, ils espèrent aller le plus loin possible avec leur opus 2025 pour lequel ils ont revisité des affiches de films.
Une parodie des visiteurs, de Barbie, des Pirates des Caraïbes... À la place du visage des acteurs, celui des sapeurs-pompiers de Marjevols (Lozère) qui se mettent en scène dans les affiches de ces films revisitées avec humour qui constituent leur calendrier 2025. Un ouvrage original qui leur permet de participer pour la seconde fois au championnat de France des calendriers des sapeurs-pompiers de France. Les voici ce vendredi 20 décembre 2024 en 16e de finale.
Et jusqu'à ce soir 21h, vous pouvez les faire accéder à la phase suivante de la compétition. Les votes se déroulent sur le compte Instagram de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, dans les stories et pour 24h.
"C'est la seconde fois que nous y participons, l'an dernier, on avait raté la demi-finale à quelques voix près", rappelle le sergent-chef Mathieu Pignol, secrétaire de l'amicale des sapeurs-pompiers de Marjevols, qui espère aller le plus loin possible dans la compétition.
L'objectif de cette compétition est d'élire le plus beau calendrier des pompiers au niveau national. Pour le réaliser, les secouristes de Marjevols, s'y prennent plusieurs mois à l'avance en travaillant avec une photographe et un maquettiste de Mende.
Valoriser leur métier et le volontariat
Une fois le choix du thème effectué, vient la séance de prise de vues, en général un dimanche à la caserne. Un moment de convivialité pour ces sapeurs-pompiers de cette caserne qui sont tous volontaires. "C'est l'occasion de s'amuser un peu", lâche Mathieu Pignol, qui coordonne le projet et est également pompier professionnel.
Diffusé à 2500 exemplaires, le calendrier proposé à la vente, en porte-à-porte, a aussi pour but de valoriser leur métier et de donner le goût du volontariat. Car la caserne manque cruellement d'effectifs. "On est 25, on devrait être 40. Recruter devient de plus en plus compliqué, car ce métier demande beaucoup de temps sur la vie personnelle. Mais c'est une bonne expérience de la vie, on met notre temps à contribution pour porter secours aux gens", valorise Mathieu Pignol. Ces "pompiers intrépides" réalisent 700 interventions en moyenne par an. Toute personne intéressée par le métier peut pousser la porte de la caserne pour discuter avec le chef de centre. En attendant, pensez à cliquer !