80 % d'eau en moins en janvier pour les Pyrénées-Orientales, malgré des précipitations records dans plusieurs régions

Malgré un hiver marqué par des précipitations records dans l’Ouest, le sud de la France, et notamment les Pyrénées-Orientales, reste en déficit hydrique. En janvier, Perpignan n’a reçu que 11,2 mm de pluie, soit 80 % de moins que la normale, selon Météo-France.

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Alors que le début de l’année 2025 est marqué par des précipitations records dans plusieurs régions de France, le sud du pays, et en particulier les Pyrénées-Orientales, continue de souffrir d’un déficit hydrique alarmant. Selon Météo-France, "le contraste est saisissant avec le pourtour méditerranéen, en particulier le Roussillon, où l'on a enregistré de très faibles cumuls".

À Perpignan, seulement 11,2 mm de pluie ont été relevés en janvier, soit un déficit de 80 % par rapport aux normales. Ce manque d’eau s’inscrit dans une tendance de long terme qui fragilise les ressources en eau, avec des nappes phréatiques qui peinent à se recharger. La situation inquiète particulièrement les agriculteurs et les autorités locales, alors que les réserves d’eau restent insuffisantes à l’approche du printemps.

À l’échelle nationale, la situation est pourtant bien différente. L’Ouest a connu des précipitations exceptionnelles, conséquence directe de la succession de tempêtes Gabri, Eowyn, Herminia et Ivo. "Janvier 2025 devient le mois de janvier le plus arrosé sur l’Ille-et-Vilaine et la Loire-Atlantique, et le deuxième mois de janvier le plus arrosé sur le Morbihan et les Côtes-d’Armor", indique Météo-France. À Rennes et Saint-Nazaire, des records historiques ont été atteints avec plus de 200 mm de pluie en un mois.

Ce déséquilibre climatique illustre les tendances prévues par les experts. Ces observations sont conformes aux projections de Météo-France sur l’évolution des pluies dans le pays en raison du changement climatique. Celles-ci projettent une dominante de hausse en hiver et de baisse en été. Ainsi, alors que certaines régions font face à des inondations, d’autres s’enfoncent dans une sécheresse chronique.

Si la tendance actuelle se confirme, le printemps et l’été pourraient être marqués par des tensions accrues sur la ressource en eau dans le sud de la France.

Ecrit avec l'AFP.

 

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