"Quelles que soient les responsabilités, ce drame est tellement important que c'est une injonction à trouver des meilleurs moyens de sécuriser les passages à niveau", a déclaré Guillaume Pépy, mardi, sur RMC et BFMTV. Précisant que 6 radars volumétriques étaient actuellement testés en France.
3 semaines après le drame de Millas, Guillaume Pépy a révélé, ce mardi, que la SNCF cherchait des solutions pour améliorer la sécurité des passages à niveau.
Notamment avec le test de radars volumétriques sur 6 passages à niveau. Des radars de sécurité.
Ces radars repèrent s'il y a un véhicule sur le passage à niveau. Et s'il y en a un, à ce moment là, automatiquement et immédiatement, il coupe le courant de la voie ferrée. Ce système ne fonctionne donc que sur le franchissement d'une ligne ferroviaire électrifiée.
"Ce drame est tellement important que c'est une injonction à trouver des meilleurs moyens de sécuriser les passages à niveau", a déclaré le président de la SNCF. "Il faut sans doute renforcer le nombre de feux rouge, mettre aussi des radars pour sanctionner ceux qui, malgré la sonnerie, essaient de passer", a encore réagi Guillaume Pépy.
Concernant les radars volumétriques, Guillaune Pépy a ajouté et reconnu : "La vérité, c'est que cela n'aurait pas empêché le drame de Millas, parce que les événements sont concomitants. C'est-à-dire que le car s'engage au moment même où le train arrive.".
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