Rugby : La remontée de l'USAP ? Ce serait une belle revanche selon François Rivière

Après une saison en Pro D2, Perpignan commence à croire en sa remontée qui serait une "belle revanche", selon son président François Rivière. L'USAP reçoit  ce dimanche le leader Pau, pour le compte de la 25e journée de championnat de France de ProD2.

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Q: Après la descente aux enfers de la saison dernière, vous commencez à espérer depuis quelques semaines...
R: "Vu que l'an dernier, toutes mes hypothèses se sont fracassées, je vais rester très prudent mais l'objectif est de jouer une demi-finale à la maison. Cela nous donnerait des chances sérieuses d'aller en finale. Et à partir de là, ce sera 80 minutes... Les plats ne repassent pas toujours deux fois. Remonter serait une belle revanche pour tout le peuple catalan et refermerait une parenthèse douloureuse."

Q: Mais après il s'agira de se maintenir...
R: "Ce sera un sacré challenge de ne pas faire que de la figuration. L'objectif sera d'être dans les 10-12 premiers et l'année suivante d'aller jouer une Coupe d'Europe."

Q: Comment avez-vous vécu la descente, quelques mois après être arrivé ?
R: "Cela a été un cauchemar absolu car quand je suis arrivé (en août 2013), la saison était déjà engagée, je n'avais pas choisi la feuille de route, j'étais un espèce de capitaine de Titanic et je voyais le bateau s'enfoncer sans pouvoir redresser la barre." 

Q: Vous avez repris un club exsangue. Qu'avez-vous changé ?
R: "Je viens de l'entreprise et j'ai souvent repris des entreprises en difficulté. Cela ne veut pas dire qu'elles sont mortes. Cette catastrophe sportive a entraîné une refonte complète du club, on a arrêté de dépenser l'argent qu'on avait pas.
On a ramené le budget de 17,5 à 10,5 millions. On a eu une baisse moyenne de la rémunération des joueurs de 35%. Mais on a gardé en même temps un appareil commercial et sportif de très haut niveau pour avoir les moyens de revenir dans l'élite car
le risque est de prendre goût à la D2."

Q: Et est ce qu'aujourd'hui l'Usap a les moyens de revenir dans l'élite ?
R: "Je pense. Mathématiquement avec les droits télés et l'actualisation de la billetterie en tarifs Top 14, notre budget passera à 14-15 millions, ce qui n'est pas un petit budget mais cela reste réaliste car il faut encore rembourser les dettes du passé qui sont de l'ordre de 2 à 3 millions."

Q: Comment fait-on pour penser au recrutement avant qu'une éventuelle remontée ne soit actée ?
R: "On est obligés de travailler sur les deux hypothèses. Mais si on remonte, on fera un recrutement raisonnable, on ne va pas rouvrir le robinet à dépenses, on a décidé de prendre du jeune et du JIFF (jeune issu des filières de formation)."

Q: Il ne faut donc pas s'attendre à des stars à Perpignan ?
R: "Cela pourra venir le moment venu pour apporter une petite locomotive mais il n'y aura pas de Dan Carter car il serait inexplicable sur ce territoire de prendre quelqu'un à 1,5 million. Par contre qu'un Camille Lopez revienne dans deux-trois ans, qu'il y ait une ou deux stars mais raisonnables pour booster un peu la notoriété, pourquoi pas...

Q: Après un an et demi, vous croyez toujours autant au projet ?
R: "J'y crois à fond. Depuis le départ, j'ai investi cinq millions d'euros, ce qui pour moi est énormément d'argent, je n'ai pas la superficie financière d'un Thomas Savare (président du Stade Français) ou d'un Lorenzetti (président du Racing Métro). Après, je pense que le modèle doit être dicté par le marché et non par l'actionnaire. C'est fini le temps des gentils bienfaiteurs, on doit être capable de trouver notre modèle économique, l'Usap est la plus belle marque de la région et je crois profondément que ce territoire va s'ouvrir économiquement." 
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