Mais qui est Andy Delort ?

C’est officiel, Andy Delort intègre le TFC. Cet attaquant de 25 ans quitte le Mexique et les Tigres de Monterrey pour rejoindre le club de la ville rose.

Un transfert qui redonne un élan dans ce mercato pour le club toulousain. Andy Delort signe aujourd’hui au TFC un contrat de 4 ans. Selon L’Equipe, les deux clubs se seraient entendus sur une indemnité supérieure à 6 millions d’euros.

-@TigresOficial informa que llegó a un acuerdo con el @ToulouseFC de Francia y el jugador @AndyDelort9 para su traspaso en venta definitiva. pic.twitter.com/6AyRaUBUDT

— CLUB TIGRES OFICIAL (@TigresOficial) 27 janvier 2017

"Les Tigres informent qu'ils ont trouvé un accord avec le TFC et le joueur Andy Delort pour son transfert définitif." 

Malgré une concurrence accrue avec d’autres clubs de Ligue 1 comme Rennes ou Saint-Etienne, le TFC de Pascal Dupraz et Olivier Sadran a réussi à attirer l’attaquant. Au Mexique, Andy Delort touchait pas moins de 230 000 euros par mois ; à Toulouse, son salaire mensuel sera au minimum de 160 000 euros.

Ce transfert arrive au bon moment pour le TFC, qui se trouve actuellement dans une mauvaise série. Le club compte donc aujourd’hui un arsenal offensif complet pour relancer la dynamique avec Martin Braithwaite, Corentin Jean et la nouvelle recrue des Tigres.

Après avoir passé les tests médicaux, Andy Delort devrait signer son contrat dans la foulée. Pascal Dupraz espère pouvoir le titulariser face à Saint-Etienne dimanche. Après 21 journées de Ligue 1, le TFC occupe actuellement la dixième place du classement. Les trois derniers matchs se sont soldés par trois défaites.

Andy Delort, un style atypique

Après des débuts au FC Sète, Andy Delort est passé par Nîmes, l’AJ Ajaccio, le FC Metz, Tours, Wigan, Caen et Tigres. Au Mexique, il a joué aux côtés d’André-Pierre Gignac. Les Tigres de Monterrey ont remporté le tournoi d’ouverture du championnat de football du Mexique en décembre dernier.

Le style de jeu d’Andy Delort est très particulier, c’est un attaquant très puissant. En janvier 2016, Rolland Courbis racontait dans un entretien à L’Equipe : «  Il a une puissance de frappe assez rare. Il ressemble à Jean-Pierre Papin dans le fait d'aller toujours en profondeur et de tirer tout le temps. » De quoi relancer la machine du TFC.