L'AFMT, présidée par la Tarn-et-Garonnaise Chantal L'Hoir, demande le retrait de la nouvelle formule du médicament et la démission de la ministre de la santé Agnès Buzyn, après une analyse américaine indépendante qui révèle des anomalies dans la composition.
Depuis Grisolles (Tarn-et-Garonne) où elle réside, Chantal L'Hoir, la présidente de l'association française des malades de la thyroïde (AFMT) ne décolère pas : après la publication d'une analyse de la nouvelle formule du Lévothyrox, réalisée aux Etats-Unis et qui révèle des anomalies dans la composition, pouvant notamment "entraîner le réveil d'anciens cancers", la présidente de l'association a décidé de réclamer le retrait du médicament, la démission de la ministre de la Santé et le remboursement en France d'un médicament alternatif.
Interrogée sur France Info au sujet de ce nouveau rebondissement dans ce dossier, Chantal L'Hoir a déclaré :
Nous réclamons en urgence une reconnaissance de crise sanitaire et, par principe de précaution, le retrait du Levothyrox.
Les laboratoires Merck, qui fabriquent le Lévothyrox, contestent les conclusions de cette étude américaine. Mais pour le moment, les autorités françaises sont restées silencieuses.