Les radicaux valoisiens et de gauche approuvent leur réunification

Le Parti radical de gauche (PRG) et le Parti radical valoisien (PR) ont voté chacun le principe de leur réunification, samedi matin, avant un congrès commun dans l'après-midi qui doit entériner la décision.

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Le Parti radical de gauche, présidé par Sylvia Pinel, a voté la réunification à 84% (15% contre), alors que les Valoisiens l'ont approuvé à 90%, ont indiqué à l'AFP plusieurs sources internes aux partis.

"Les conditions sont réunies pour la réunification : il n'y a plus de frontières idéologiques entre nos deux partis", avait indiqué avant le congrès Laurent Hénart, le président des Valoisiens, selon qui "quand on lit les deux programmes, il y a des nuances, mais pas de grosses différences".

Appelés à co-présider le nouveau parti radical, le maire de Nancy et la députée du Tarn-et-Garonne auront encore de nombreuses questions à trancher.

D'abord, celle du nom de la formation : le Parti radical, le plus vieux de France pour être né en 1901, peut-il se passer d'une épithète qui renvoie à ses heures glorieuses, lorsqu'il s'agissait d'être "radicalement républicain" contre la tentation conservatrice et restauratrice ? L'adjectif suscite aujourd'hui la confusion chez les néophytes, alors que le parti se place au centre de l'échiquier politique.

Forts d'un nouveau slogan, "OUI", pour "Ouverts, unis, indépendants", les radicaux devront également définir leur positionnement par rapport au gouvernement et de leurs futures alliances électorales.

"De Valls à Juppé", résument Laurent Hénart et le numéro 2 du PRG, Guillaume Lacroix, alors que d'aucuns rêvent à voix haute de l'adhésion de l'ancien Premier ministre socialiste au nouveau parti, ou de l'ex-ministre du Logement Emmanuelle Cosse, ex-EELV.

Le congrès réunificateur doit ouvrir une période transitoire de deux ans, pendant laquelle "les instances devront être redéfinies", explique Guillaume Lacroix. "A ce titre, notre congrès sera à la fois un débat politique et un débat technique."

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