Ils s'appellent Aboubacar, Abou ou Jhuton-Chandra et viennent d'Afrique ou du Bangladesh. Tous trois sont mineurs migrants non accompagnés. Leur portrait sur le chemin de l'autonomie, en deux épisodes, au foyer Léo Lagrange de Graulhet et dans un appartement que l'association leur loue à Albi.
Ils sont 270 mineurs migrants isolés pris en charge depuis le début de l'année dans le département du Tarn.
Afin d' accompagner ces jeunes arrivés non accompagnés en France, et protégés par des conventions internationales, ils bénéficient, comme dans tous les départements, de la protection de l'enfance.
Pour ce faire, le département du Tarn a créé des places d'accueil gérées par des établissements ou associations habilités par l'aide sociale à l'enfance.
L'une des associations chargée d'accueillir et de guider ces mineurs migrants isolés, le foyer Léo Lagrange, nous a ouvert ses portes.
Une équipe de 26 personnes - référents d’accompagnement, animateurs, coordinateur de vie quotidienne - y accueille 60 garçons, âgés de 16 à 18 ans, autour d'un projet visant à faciliter leur intégration en France.
Les jeunes migrants sont impliqués dans toutes les étapes de cet accompagnement.
3 défis les attendent s’ils veulent rester en France : obtenir un titre de séjour obligatoire dès leur 18 ans, devenir indépendant financièrement et être autonomes.
85 % des jeunes passés par ce foyer ont obtenu un titre de séjour.
Pour les accompagner vers davantage d’autonomie le foyer loue 5 appartements à Albi, Gaillac et Castres.
Voir le reportage, en deux épisodes, réalisé au foyer Léo Lagrange de Graulhet et dans un des appartements, à Albi, par Myriam Brisse et Manon Bazerque :