Autoroute Castres-Toulouse : "La présence d'au moins un castor est officiellement confirmée par l'OFB" : vers un nouveau barrage à l'A69

Évoquée depuis plusieurs jours, la présence du castor, non loin du chantier de l'A69, a été confirmée par l'Office français de la biodiversité (OFB). Si sa présence n'est pas une nouveauté dans le Tarn, les opposants aux travaux espèrent que ce nouvel acteur fasse barrage à l'avancée du chantier.

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Un nouvel opposant au chantier de l'autoroute A69, reliant Castres (Tarn) à Toulouse (Haute-Garonne), pourrait être mis sur le devant de la scène, à quelques jours du rendu de la décision du tribunal administratif sur le sujet. 

Lire aussi : Autoroute A69 : le tribunal de Toulouse va statuer sur le fond de l'affaire en début d'année prochaine

Cette fois, il s'agit du castor, repéré pour la première fois, début janvier, à quelques encablures du tracé de la future autoroute, sur la commune de Cuq-Toulza.

Si jusqu’ici, le conditionnel était de mise, l'OFB a confirmé à France 3 Occitanie "l'observation d'au moins un castor dans ce secteur". Ce ne sont donc plus des témoignages et des communiqués d'opposants à l'autoroute qui évoquent la nouvelle présence de cet animal protégé mais une agence de l'État, dont les avis vont devoir être pris en compte dans les diverses procédures encore en cours. 

Espèce protégée

La présence du castor n'est pas une nouveauté dans le Tarn. Le mammifère a en effet déjà été observé dans le secteur d'Albi et sa présence est déjà connue sur le bassin-versant de Lagoute-Lavaur. 

Lire aussi : Espèce protégée, le castor colonise les berges de la rivière sous la surveillance de la police de l'environnement

Son statut d'espèce protégée pourrait ainsi relancer le débat sur l'impact environnemental de la création de l'A69. En effet, selon les textes, cités sur le site de l'OFB : "Depuis 1968, il est protégé sur l’ensemble du territoire national : son enlèvement, sa capture, sa détention, sa destruction ou sa mutilation sont interdits ainsi que la destruction, l’altération ou la dégradation de son habitat. Les infractions sont passibles de 150 000 € d’amende et de 3 ans d’emprisonnement (article L. 415-3 du Code de l’environnement)." Reste à savoir quel poids pendra cette nouvelle présence d’espèce protégée dans les futures décisions concernant l'avenir du chantier.

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