La communauté des gens du voyage illégalement installée sur un terrain communal de Castres (Tarn) a été sommée vendredi soir de quitter les lieux dans les 24 heures. Ils sont invités à s'installer sur la commune d'Aussillon, à 18 kilomètres.
Vont-ils accepter ?
Vendredi soir, la Préfecture du Tarn a mis en demeure la communauté des gens du voyage qui occupent illégalement un terrain communal, dans le quartier de la Borde-Basse à Castres, de quitter les lieux. Les autorités estiment que "le terrain n'est pas équipé en matière d'hygiène, d'alimentation électrique et d'eau potable".
En outre, "l'occupation d'un rond-point avec feu de palettes et de pneus empêche la circulation des véhicules et nui au bon fonctionnement des établissements scolaires situés à proximité".
Les gens du voyage ont donc quelques heures pour obéir à la mise en demeure. Ils sont "invités" à s'installer à Aussillon, avec factures d'eau et d'électricité payées par la mairie de Castres.
La situation est complexe depuis plusieurs mois à Castres. Suite à la fermeture pour travaux de l'aire d'accueil municipale, une petite communauté de gens du voyage a été expulsée d'un campement près de l'aéroport.
Elle s'est ensuite installée à proximité immédiate de la gare mais des incivilités et des incidents à répétition ont provoqué le droit des retrait des agents SNCF qui estimaient que la sécurité des personnels et des voyageurs n'était plus assurée.
La gare de Castres a donc été fermée pendant deux semaines car malgré une décision de justice ordonnant l'expulsion, celle-ci n'a pas été immédiatement ordonnée.