Le manager du Castres Olympique avait évoqué la possibilité qu'il parte du club s'il n'avait pas de "garanties" suffisantes sur les ambitions du club. "Une énorme connerie" d'avoir dit ça juste avant la demi-finale a-t-il rectifié ce vendredi.
Le manager de Castres Christophe Urios regrette d'avoir évoqué mardi la possibilité d'un départ du club en l'absence de "garanties", juste avant une demi-finale de Top 14, a-t-il expliqué vendredi au Parc OL.
"J'ai fait une énorme connerie mardi de dire ce que je dis depuis un mois. Parfois cela a été repris justement, parfois non", a déclaré en conférence de presse d'avant-match l'entraîneur tarnais, qui occupe cette fonction depuis 2015 et est sous contrat jusqu'en 2019.
"Je suis sous contrat, cela se passe très bien à Castres et j'ai de très bonnes relations avec mon président. Ce n'était pas une erreur de communication. J'avais besoin de dire les choses ; mais ça fait deux mois que je les dis", a ajouté Urios.
Mardi, l'ancien talonneur avait déclaré : "Aujourd'hui, ma priorité est de rester mais j'ai besoin d'avoir des garanties sur l'évolution du club".
"Même si on était champion, ça ne changerait rien. Et si je n'ai pas ces garanties, je quitterai le club. La clé ce n'est pas moi qui l'aie, c'est M. Revol", le président du club, avait insisté le champion de France 1993.
Pierre-Yves Revol avait évoqué le sujet un peu plus tôt : "Christophe avait pour ambition, quand il a signé pour 4 ans, d'essayer d'être champion. S'il l'est un an plus tôt, peut-être aura-t-il envie d'aller voir ailleurs avant. Quoi qu'il arrive, ça se passera bien entre nous".
Castres affronte samedi (16h45) le Racing 92 pour une place en finale à laquelle il a participé pour la dernière fois en 2014.