Plusieurs tombes du cimetière de Clarensac, situé entre Nîmes et Sommières ont été vandalisées dans le nuit.
Des pots de fleurs, des plaques et des vases ont été cassés. Des vitraux de sépultures et des stèles ont été brisés mais aucune inscription n'a été repérée.
Ce n'est pas la première fois que le cimétière de Clarensac est pris pour cible.
La gendarmerie de Calvisson a ouvert une enquête pour retrouver le ou les auteurs de ce saccage.
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Clarensac (30) : des tombes du cimetière vandalisées
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La maire de la commune a porté plainte
Une nouvelle fois, notre village est la cible d'individus sans scrupule ni respect, qui ont dépassé les limites du tolérable en dégradant des stèles dans le cimetière communal. Je ne tolère pas de tels agissements et les responsables devront rendre des comptes. J'invite ces délinquants ou leurs responsables légaux à prendre connaissance de cet article du code pénal" a déclaré Marjorie Enjelvin, maire de Clarensac.
Article 225-17, modifié par LOI n°2008-1350 du 19 décembre 2008 - art. 13
Toute atteinte à l'intégrité du cadavre, par quelque moyen que ce soit, est punie d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende.
La violation ou la profanation, par quelque moyen que ce soit, de tombeaux, de sépultures, d'urnes cinéraires ou de monuments édifiés à la mémoire des morts est punie d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende.
La peine est portée à deux ans d'emprisonnement et à 30.000 euros d'amende lorsque les infractions définies à l'alinéa précédent ont été accompagnées d'atteinte à l'intégrité du cadavre.