La chaleur et ses conséquences dans l'agriculture. Car au-delà des températures, c'est le manque d'eau en hiver et au printemps qui pose problème. Dans les vignes, la situation est très inquiétante. La croissance des ceps est de 50% inférieure à la normale.
Sur les 16 hectares de vignes d'Hélène Sallèles, à Cazouls-lès-Béziers, c'est l'époque du palissage. Mais cette année, le travail de la viticultrice s'avère plus compliqué. La vigne n'a pas atteint sa croissance normale par manque d'eau.
Peu de feuilles, alors que les fruits sont en avance de 15 jours, la situation est inédite. En cause, la quasi absence de pluie en hiver et au printemps. Et le goutte à goutte installé après la canicule de 2003 est cette fois inopérant.
La sécheresse n'a jamais été observée aussi tôt dans la saison. De Narbonne à Montpellier, les vignerons s'inquiètent.
Alors tous scrutent le ciel, en espérant qu'il tombe au moins 120 millimètres d'eau d'ici la mi-août.
Reportage F3 LR : V.Luxey et S.Taponier