18 suicides chez les forces de l’ordre depuis le début de l’année en Île-de-France

Face à la vague de suicides à laquelle fait notamment face la police, les Femmes Des Forces De L'Ordre En Colère appelaient ce vendredi à dénoncer cette « réalité cachée ». L’association a déjà décompté 18 morts cette année dans la région.

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Elles étaient une poignée ce vendredi après-midi à défiler du commissariat du 8ème arrondissement de Paris pour rejoindre le ministère de l'Intérieur, place Beauvau. Les Femmes Des Forces De L'Ordre En Colère (FFOC) - une association composée principalement d'épouses et de compagnes de policiers, de gendarmes, de policiers municipaux, de pompiers, ou encore de surveillants pénitentiaires – réclament des actions concrètes pour stopper la vague de suicides que connaissent ces professions.Depuis le 1er janvier 2019, d’après les chiffres de l’association, 18 membres des forces de l’ordre se sont donné la mort en région Île-de-France. Sur cette même période, 78 fonctionnaires – hommes et femmes confondus – ont mis fin à leurs jours sur le territoire national. Et ce, près de quatre mois après l'annonce par Christophe Castaner de la mise en place d’une cellule de vigilance dédiée.

Une « inaction quasi-générale, à commencer par celle du gouvernement »

Les statistiques ne cessent de grimper. Et si le nombre de suicides chez les forces de l'ordre alarme tant, c’est parce que les chiffres sont significativement supérieurs au reste de la population.Toujours d’après les FFOC, un policier se donne la mort toutes les 84 heures. Plusieurs opérations ont déjà été menées par l’association, notamment à Paris en 2017. Gérard Collomb, alors ministre de l’Intérieur, avait promis au mois d’août de rencontrer l’association. Ses membres, qui attendent toujours l’invitation, dénoncent une « réalité cachée » et une « inaction quasi-générale, à commencer par celle du gouvernement ».
Un sujet d’A. Nys et I. Audin, avec A. Oricelli.
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