Un professeur de maths diffuse un film d'horreur à ses élèves de sixième

Un professeur de mathématiques a été "suspendu à titre conservatoire" après avoir diffusé un film d'horreur à ses élèves de 6e lundi après-midi à Colombes (Hauts-de-Seine), a-t-on appris mardi auprès de l'inspection académique

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Selon une information d'Europe 1, lundi après-midi, pendant son cours de mathématiques, un enseignant du collège Jean-Baptiste Clément de Colombes propose de visionner un film. Un élève propose de regarder "Saw", un film d'horreur proposant notamment des scènes de meurtres et de mutilations particulièrement sanglantes, via un site de partage de vidéos en ligne.


Le professeur a alors laissé faire, selon l'inspection académique. Le film "Saw", premier volet d'une franchise commerciale à succès, sorti en 2004, est interdit au moins de 16 ans en France et au moins de 18 ans dans certains autres pays. "Et dire que vous allez voir votre premier film d'horreur en cours de maths", aurait affirmé le professeur, selon des propos rapportés par la radio Europe 1.

Alerté par un parent d'élève, le chef d'établissement a demandé à l'enseignant de ne plus assurer ses cours, indique Edouard Rosselet, directeur  académique des services de l'éducation nationale dans les Hauts-de-Seine.

"Il a été suspendu à titre conservatoire (...) ce n'est pas pour autant une sanction disciplinaire", insiste M. Rosselet, qui a également fait mettre en place une cellule d'écoute pour les enfants.

"Il faut indiquer aux enfants que ce n'est pas normal", assure Roselyne Le Coeur, présidente de l'association des parents d'élèves du collège Jean-Baptiste Clément.
"Il y a eu une déclaration du chef d'établissement ce matin, dès 8h30, suivie de deux heures de libre parole avec des médiateurs et des professeurs", a-t-elle indiqué. Elle a également indiqué étudier la possibilité de donner des suites judiciaires à cette affaire. "J'ai également le souci de protéger l'enseignant (...) qui doit vivre très mal cette situation", assure M. Rosselet.
Contactée, la direction du collège n'était pas joignable dans l'immédiat.


En janvier dernier, dans une classe d'école maternelle de Seine-Maritime, ce sont quelques minutes d'un film à caractère pornographique qui avaient été diffusées "par erreur".
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