Le projet de loi, dit "pour l'accès au logement et un urbanisme rénové" (ALUR) est actuellement examiné par le Conseil d'Etat et sera présenté en Conseil des ministres le 26 juin, a indiqué Cécile Duflot, lors de sa conférence de presse.
Les mesures dévoilées mercredi contre certaines pratiques abusives des syndics et des agences immobilières ne porteront pas tort à ceux qui exercent correctement leur métier, a affirmé la ministre du Logement Cécile Duflot. "Tout ceux qui sont dans un esprit de professionnalisme ne seront pas maltraités par cette loi".
"Les abus de certains ont jeté le discrédit sur l'ensemble de la profession", et le projet de loi vise à rétablir la confiance avec les consommateurs, a ajouté la ministre, au sujet des syndics de copropriété.
Certains professionnels tels que la Fnaim ont durement critiqué dès vendredi le plafonnement des frais d'agence et le strict encadrement des tarifs des syndics, affirmant que ces mesures mettront en péril le modèle économique et les emplois du secteur.
"Je pense que c'est faux", a répondu mercredi Cécile Duflot. "Je sais exactement ce qu'il en est de la situation. Je ne cèderai pas à des hauts cris", a-t-elle ajouté.
Un peu plus tard sur RTL, la ministre a répondu aux critiques de Benoist Apparu UMP), ancien ministre du Logement, qui jugeait mercredi matin que le fait de limiter les frais d'agence immobilière payés par le locataire risquait d'aboutir à privilégier les propriétaires.
"Aujourd'hui vous pouvez interroger les locataires: aucun locataire n'a l'impression d'être avantagé par les agences", a-t-elle déclaré.