Mardi, Bernadette Chirac est venue soutenir Nathalie Kosciusko-Morizet dans le XII ème arrondissement. Une rencontre gâchée par une phrase maladroite de Bernadette Chirac sur Xavière Tibéri de "qui en matière de campagne électorale, elle m'a tout appris".

Comment une petite phrase peut gâcher une séquence de communication jusque là bien huilée !

Bernadette Chirac est venue soutenir Nathalie Kosciusko-Morizet ce midi dans le XII ème arrondissement. Après une visite à l'hôpital Trousseau, les deux femmes vont à la rencontre des journalistes à la permanence électorale de Valérie Montandon.

Officiellement, il s'agit d'évoquer le programme de NKM en matière de santé. Mais évidemment, et les journalistes ne sont pas découragés à le faire, la discussion porte sur la filiation entre la candidate UMP et Jacques Chirac, maire de Paris pendant 18 ans.

Tout va bien. Bernadette Chirac fait le job avec gourmandise. "Il y a du Chirac dans Nathalie", juge l'ex-première dame de la capitale. Des propos attendus qu'elle habille avec son humour pince sans rire. Bernadette est drôle, Bernadette est en forme, rappelant les longues jambes de son époux, avantage pour mener une campagne de terrain à Paris.

Et soudain une question sur les dissidences à Paris. Bernadette Chirac commence par regretter celles-ci. Sans que les journalistes lui demandent, elle se sent obligée de dire un mot sur le couple Tibéri, "des amis". "Xavière est une militante de terrain exceptionnelle.... Tout ce que je sais d'une campagne électorale sur le terrain, c'est Xavière qui me l'a appris", déclare-t-elle.



Des propos malvenus quand on sait que Dominique Tibéri menace de présenter une liste dissidente dans le Vème contre la candidate investie par Nathalie Kosciusko-Morizet.

Les journalistes s'engouffrent dans la brèche. "Que faut-il faire des Tibéri", s'enquière une de nos consoeurs. Et là Nathalie Kosciusko-Morizet reprend la main. "N'essayez pas de piéger Bernadette Chirac. C'est un peu gros", répond -elle.

Aussitôt les adversaires politiques de NKM s'emparent de ce petit couac rappelant que les époux Tiberi ont été condamnés par la justice dans une affaire de faux-électeurs.




Cette maladresse illustre la difficulté de la référence à Jacques Chirac pour Nathalie Kosciusko-Morizet.

"Est-il une référence pour votre campagne ?", lui demandai-je. "C'est quelqu'un que j'aime beaucoup", répond la candidate UMP à la mairie de Paris.





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