Pour le PSG, Saint-Etienne peut être un adversaire "prenable", comme il y a une dizaine de jours en quarts de finale de Coupe de la Ligue (1-0). Mais Saint-Etienne n'est pas un adversaire battu d'avance. Or le PSG a désormais absolument besoin d'emporter la victoire. Ce soir, 21h à Saint-Etienne
C'est une occasion mathématique : vendredi soir, 23 janvier, Marseille, deuxième du classement de Ligue 1, a chuté face à Nice (2-1). Résultat : en cas de victoire par plus d'un but d'écart, le PSG re passerait devant l'OM et reviendrait à la deuxième place du classement. Les parisiens reviendraient enfin juste derrière l'Olympique Lyonnais et pourraient reprendre la lutte avec le leader.
Autre satisfaction qu'apporterait une victoire sur les Verts : les joueurs de Laurent Blanc repousseraient également au loin une équipe de Saint Etienne aujourd'hui quatrième et qui, il y a 15 jours, les avait éjectés du podium.
Et puis « on ne peut pas laisser Lyon nous distancer ! » disent les joueurs. Favori, ce dimanche 25 janvier à 14h00 contre Metz, le leader lyonnais pourrait en effet se retrouver avec sept points d'avance sur les parisiens à l'heure du coup d'envoi à Geoffroy-Guichard.
« Ca va être très difficile, comme tous les matches à Saint-Etienne. Pour moi c'est un classique, comme contre Marseille » explique Lucas.
Le coach, Laurent Blanc, a précisé, ces derniers jours « On est dans les meilleures dispositions possibles, avec un effectif en bonne santé, qui reste sur des victoires. C'est un match important, un déplacement difficile contre une équipe coriace, qui est juste derrière nous au classement. On est, à mon avis, en net regain de forme, même si en match ça se traduit seulement par intermittence. »
Et l'homme, qui n'a pas de doutes sur les progrès de son équipe, a ajouté « C'est évident. Ca se voit à la concentration dans le travail avant les matches.
Au plan de la concentration, il y a à mon avis une nette amélioration. J'espère que ça va se traduire en match aussi ».
Depuis la trêve et l'annonce par Blanc d'une nouvelle rigueur dans la vie du club, Paris a gagné quatre matches et en a perdu un, lors de son spectaculaire naufrage à Bastia (4-2).