La FSU, première fédération de l'éducation, appelle mardi les enseignants et les autres professions du secteur à faire grève, pour les conditions de travail, la formation et la revalorisation des salaires. A Paris, une manifestation partira à 14H00 du Luxembourg vers le ministère de l'Education nationale.
La FSU, première fédération de l'éducation, appelle mardi les enseignants et les autres professions du secteur à faire grève, de la maternelle jusqu'aux écoles pour les profs, pour les conditions de travail, la formation et la revalorisation des salaires.
A Paris, une manifestation partira à 14H00 du Luxembourg vers le ministère de l'Education nationale
"Cette grève a été décidée en janvier avant les attentats", souligne Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU. "C'est une grève difficile, on ne va pas le cacher, personne ne pouvait se douter qu'on commencerait l'année aussi douloureusement". Elle intervient après des mobilisations en décembre contre des sorties de collèges de l'éducation prioritaire et alors que les rectorats dévoilent en janvier les moyens (classes pour le primaire, nombre d'heures de cours pour le secondaire) attribués aux établissements pour la rentrée 2015, précise-t-elle.
Le mouvement social a lieu aussi deux mois après des élections professionnelles marquées par un recul de la FSU, toujours première dans l'éducation, mais avec 35,5% des voix, contre 40,6% en 2011. La FSU avait appelé les autres syndicats à se joindre à son mouvement, sans succès au niveau national, mais avec quelques participations au niveau départemental.