Plus de 2,3 millions de Franciliens restent exposés à des niveaux de pollution qui ne respectent pas la réglementation, même si la qualité de l'air s'est améliorée en 2014 par rapport à 2013, a indiqué mardi Airparif.
On ne respire pas bien en Ile-de-France même si la qualité de l'air s'est améliorée en 2014. C'est ce que révèle Airparif, chargé de surveiller la qualité de l'air dans la capitale. L'organisme tenait ce matin une conférence de presse.
>> Frédéric Bouvier directeur d'Airparif à propos de la qualité de l'air en Ile de France (extrait)
Les plus concernés par cette pollution, notamment aux particules et au dioxyde d'azote, sont les Franciliens résidant dans l'agglomération parisienne et au voisinage de grands axes de circulation.
"En moyenne, sur l'année 2014, les concentrations de polluants atmosphériques restent largement au-delà des seuils fixés par la réglementation, étant jusqu'à deux fois supérieures aux valeurs limites le long de certains axes routiers", écrit Airparif dans un son bilan de la qualité de l'air basé sur les chiffres de 2014.
"Cinq polluants posent de fait toujours problème à des degrés divers" en Ile-de-France et "ne respectent pas les réglementations": le dioxyde d'azote, les particules PM10 (diamètre inférieur à 10 micromètres), les particules fines PM2,5 (diamètre inférieur à 2,5 micromètres), l'ozone et le benzène.
Pour le dioxyde d'azote et les particules PM10, les valeurs limites ont été "dépassées de manière récurrente", indique Airparif, avertissant que "des actions permanentes sont nécessaires" pour faire baisser ces niveaux de pollution chronique.
Consultez le bilan Airparif 2014
Par ailleurs, on a appris ce mardi qu'une association compte prochainement déposer une nouvelle plainte visant à dénoncer la pollution de l’air, responsable de "42 000 décès prématurés par an" en France.