Avec la Fiac, l'art contemporain investit Paris

173 galeries, 23 pays sous la verrière du Grand Palais, une section parallèle réservée aux jeunes artistes des expositions semées le long de la Seine, de la Maison de la Radio aux quais de la BNF :c'est la 42ème FIAC qui met Paris à l'heure de l'art contemporain jusqu'au dimanche 25 octobre au soir.

Comme chaque année, les galeries les plus prestigieuses occuperont le navire amiral du Grand Palais, mais pour la deuxième année, la FIAC se déploie aussi de l'autre côté de la Seine, sur le quai d'Austerlitz, aux "Docks - Cité de la mode et du design".
"Officielle", manifestation dans la manifestation, réservée à la création très contemporaine, regroupe 69 galeries au total, dont 19 françaises et 22 américaines et pour la première fois une galerie du Maghreb, Selma Feriani, de Tunis.

Pour sa 42e édition, la foire s'annonce plus internationale avec seulement 40 galeries françaises sur un total de 173. Dans les autres,35 sont américaines, 26 allemandes, 14 britanniques, et quelques belles prises.

Le directeur de la Fiac, Philippe Vallois, est venu sur le plateau de France 3 Paris Ile-de-France pour présenter cette édition 2015 de la Fiac>>>

Difficile de passer en revue toute le catalogue, toute la richesse de ce que l'on peut voir sous la verrière du Grand Palais. Le mieux est d'y aller, en partant du principe que ce seul lieu recèle déja largement de quoi occuper votre après-midi et que vous n'arriverez même pas forcément à tout voir.

Ensuite, et pour le seul plaisir de l'art (car ces oeuvres là cette fois ne sont pas à vendre contrairement à la plupart de celles du Grand Palais), il  vous restera, pour l'après-midi d'après, à suivre la piste de la FIAC "Hors les murs" et le nouveau programme "Musées en Seine" - des oeuvres sonores à la Maison de la Radio aux livres d'Anselm Kiefer à la BNF en passant par les Tuileries (Kengo Kuma, Anthony Gormley...) ou Le Jardin des Plantes avec des oeuvres liées à l'écologie.

Quand à la place Vendôme, lieu du scandale en 2014 avec le très provocateur "plug anal" de Paul McCarthy, elle accueillera cette fois-ci les sages pavillons de verre de l'Américain Dan Graham.