Les services de renseignement français ont recensé les différentes menaces qui planent sur la COP 21. Dans une note qu'a pu se procurer France Inter, plusieurs menaces sécuritaires sont répertoriées.
Dans cette note d'une douzaine de pages, les services de renseignement français recensent les différents types de menaces sécuritaires qui pourraient venir troubler la 21ème conférence des parties sur le climat.
La note qu'a pu se procurer France Inter évoque ainsi "la galaxie écologiste, altermondialiste et anarchiste", au sein de laquelle se déploie "un professionnalisme militant qui s'exprime dans les logiques de harcèlement des forces et la multiplication d'un répertoire inventif de techniques d'insurrection".
Outre ce type de menace, la note recense également le risque terroriste que font notamment peser Al Qaïda et le groupe Etat islamique.
Drones, Anonymous et groupe Etat islamique
Mais la menace est également informatique. Les services de renseignement soulignent dans la note le danger que représenterait une attaque contre des sites officiels : dénie de service, modification des contenus mis en lignes. Des actions susceptibles de porter atteinte, selon l'auteur de la note, à la "crédibilité" de l'action de l'Etat hôte.Autre menace potentielle : un usage inédit des drones. Ces engins volants sont en mesure de transporter des explosifs, tout en ayant "une signature radar équivalente à celle d'un pigeon", indique la note, consultée par nos confrères.
Contrôle rétabli aux frontières
Afin de réduire la menace, le ministre de l'Intérieur a annoncé vendredi le rétablissement du contrôle aux frontières durant la conférence climat. Une décision justifiée par Bernard Cazeneuve en raison du "contexte de menace terroriste".La COP 21 doit rassembler une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement au Bourget, près de Paris, du 30 novembre au 11 décembre prochains.