Mercredi 2 septembre, Valérie Pécresse a présenté son programme pour les lycées d'Île-de-France. Elle propose de pouvoir customiser les plaques d'immatriculation avec des logos de votre choix. Grâce à cette nouvelle recette, elle financera des cours de code pour les lycéens de la région.
Imaginez vos initiales sur votre plaque d'immatriculation ou la photo de votre petite dernière. Ou encore le logo de votre entreprise si vous êtes un patron.
C'est ce qu'a proposé Valérie Pécresse si elle était élue à la tête de la région ce mercredi 2 septembre. C'était lors d'une conférence de presse où elle présentait son programme pour les lycées.
Ces nouveaux logos remplaceraient celui de la région Île-de-France qui est actuellement en haut à droite des plaques d'immatriculation. Une présence qui s'explique par le fait qu'une partie de la fiscalité sur les certificats d'immatriculation abonde les budgets régionaux.
Les loueurs de voitures dans le collimateur
Au delà des particuliers, qui voudraient transformer leur véhicule en page Facebook, le public visé est surtout celui des flottes d'entreprises, notamment des loueurs de voitures, rarement immatriculés en Île-de-France. L'argument publicitaire pourrait les faire revenir dans la région, espère Jérome Chartier, directeur de campagne de Valérie Pécresse.Pour obtenir ce droit de "personnalisation", il faudra acquitter une somme dont il reste à préciser le montant. "On fera une étude de marché", promet Valérie Pécresse. Une pratique qui s'apparente à du naming et qui existe d'en d'autres pays. La candidate des "Républicains" à la région Île-de-France cite le Texas ou l'Angleterre. Les plaques d'immatriculation y sont mises aux enchères.
Avec cette nouvelle recette, Valérie Pécresse envisage de financer des cours de code aux apprentis en CFA de la région et aux élèves des lycées professionnels, puis ensuite plus tard à la filière générale.
L'idée étant de faciliter l'obtention du permis qui favorise la recherche d'un emploi surtout en seconde couronne.
La région Île-de-France avait mis en place une aide pour certains jeunes afin d'obtenir le permis depuis 2006. Mais il n'était pas généralisé.