Résultat : entre hausse des coûts de sécurité et contraintes artistiques, certains organisateurs décident d'arrêter leurs festivités.
Depuis plusieurs mois, et à la suite des derniers attentats, les conditions de sécurité deviennent de plus en plus drastiques dans les lieux publics. Barrières, fouilles, agents de sécurité... cela a un coût, sans compter que les autorités n'hésitent plus aussi à réduire les ambitions des organisateurs de manifestations. Et la culture n'échappe à la règle : Lucile Rimbert, présidente de la Fédération nationale des arts de la rue, dénonce ainsi "une dénaturation de nos actes artistiques, avec des déambulations qui se retouvent, non pas dans l'espace public, mais dans des espaces clos".
Résultat : des festivités, parfois ancrées sur le territoire depis de nombreuses années, ne seront plus renouvelées, comme le Festival de l'OH! qui se déroulait dans le Val-de-Marne.