Le casino d’Enghien-les-Bains a rouvert ses portes ce dimanche matin. Cloisons en Plexiglass, port du masque obligatoire, paiement sans contact… L’établissement, premier de France en termes de chiffre d’affaires, a mis en place une série de mesures sanitaires.
Le déconfinement se poursuit progressivement avec la réouverture des salles de sport, des cinémas mais aussi des casinos ce lundi 22 juin. L’établissement d’Enghien-les-Bains, dans le Val-d’Oise, a lui pu rouvrir partiellement ce dimanche, après 90 jours de fermeture.
"C’est une grosse émotion aujourd’hui, on vient de rouvrir le premier casino de France", explique Patricia Legros, sa directrice, à France 3 Paris Île-de-France, évoquant une situation "historique".
Un casino ne ferme jamais ses portes
"On vient d’accueillir nos clients, habitués pour la plupart, ajoute la responsable. Certains avaient les larmes aux yeux… Un casino ne ferme jamais ses portes." Pour pouvoir rouvrir, le casino a mis en place une série de mesures de sécurité pour éviter la propagation du coronavirus.
Cloisons en Plexiglass, port du masque obligatoire, paiement sans contact…
Si des dizaines de clients étaient déjà présents à l’ouverture à 10h ce matin, le nombre de personnes pouvant être accueillis dans l’établissement est limité à 30% de la capacité normale.
Distribution de gel hydroalcoolique, cloisons en plexiglass entre les clients, machines parfois désactivées pour assurer la distanciation physique… Outre une signalétique d’information, le port du masque est par ailleurs obligatoire. Le casino assure aussi nettoyer régulièrement les différentes "surfaces et éléments manipulés par les clients", comme les machines à sous. Autre mesure : le paiement sans contact est entre autres promu.
L’établissement d’Enghien-les-Bains, propriété du groupe Barrière, est le premier casino de France en terme de chiffre d’affaires. Au cours du confinement, les syndicats avaient écrit à la ministre du Travail Murielle Pénicaud, estimant que la direction n’avait pas fait en sorte que les salariés au chômage partiel perçoivent l’intégralité de leur rémunération. 450 personnes étaient concernées.