Philippe Rio, le maire communiste de Grigny, appelle à l'union en vue des législatives de juin. Il demande au candidat de La France insoumise arrivé troisième du premier tour de l'élection présidentielle, de "faire un geste" vers les autres composantes de la gauche "pour gagner les législatives".
En route pour les législatives. Philippe Rio, le maire communiste de Grigny, ambitionne de les gagner derrière le "leader" à gauche Jean-Luc Mélenchon.
Aujourd'hui, il y a un leader qui sort des urnes. A lui de faire un geste auprès de tous. Et à nous aussi de tirer les leçons de tout cela", a-t-il déclaré soulignant le leadership à gauche du candidat de La France Insoumise, arrivé troisième du premier tour de l'élection présidentielle, "loin devant les autres candidats de gauche."
En ligne de mire, les législatives de juin
Dimanche Jean-Luc Mélenchon (30,24%) est arrivé en tête en Île-de-France, au coude-à-coude avec le président sortant Emmanuel Macron (30,19%), qui s'y était largement imposé il y a cinq ans. A l'exception des départements des Yvelines, des Hauts-de-Seine et de Paris remportés par Emmanuel Macron, le leader insoumis est arrivé en première position dans les cinq autres départements de la région parisienne.
Fort de ce succès du candidat insoumis, Philippe Rio, a appelé Jean-Luc Mélenchon sur franceinfo à "faire un geste" vers les autres composantes de la gauche "pour gagner les législatives".
Faire barrage à l'extrême droite
"Il faut qu'on gagne dans cinq ans. Faisons barrage à l'extrême droite, gagnons les législatives. Cela sera la démonstration, si la gauche est mature maintenant, de tourner des pages", a-t-il affirmé.
"On va continuer, explique l'élu, "parce qu’on fait la différence entre la disette et la famine, entre les politiques ultra-libérales et le fascisme. Et donc, il faut qu'on explique aux gens que la bataille n'est pas terminée, qu'il y a une bataille à remporter. Marine Le Pen ne doit pas gagner et créer les conditions d'avoir des élections législatives au premier tour", explique-t-il.
"Je suis maire. Je vois la différence entre une gestion Macron et une gestion Le Pen. En toute responsabilité, je ferai en sorte de faire passer ce message et l'avenir nous dira, mais je ne peux pas me taire. Jamais, jamais, jamais", dit-il.