Valérie Pécresse a annoncé, mardi 12 juillet sur BFMTV, le remboursement partiel du Pass Navigo pour les voyageurs concernés par les grèves de ces dernières semaines.
Valérie Pécresse était ce matin sur le plateau de BFMTV, la présidente de la région Ile-de-France a précisé que ce dédommagement concernait les lignes où le service minimum, un train sur trois, n'avait pas été respecté.
VIDEO. Valérie Pécresse le remboursement partiel du Pass'Navigo pour les usagers impactés par les grève
"Il y a un service minimum, c'est un train sur trois, a précisé la présidente de la région Ile-de-France. Or, il y a beaucoup de lignes sur lesquelles il n'y a pas eu un train sur trois à cause des grèves. Donc la SNCF a accepté ma demande. Nous allons annoncer le remboursement partiel du passe Navigo sur toute une série de lignes qui ont été très fortement touchées."
Remboursement partiel du Pass Navigo en raison des grèves et des inondations
Ce dédommagement concerne les voyageurs des lignes dont le service garanti n’a pas été respecté durant la grève (les lignes B, D, E, H, P, R, T4 ) et ceux qui ont subi des suppressions de trains suite à la crue de la Seine et de ses affluents (lignes C et N). Un site dédié, mondedommagement.transilien.com, a été mis en place pour répondre aux questions des usagers, explique la SNCF.Dédommagement des voyageurs suite aux mouvements sociaux : RDV sur https://t.co/cMGXYtbyhq pour vos remboursements pic.twitter.com/Phdo7VtlKg
— Région Île-de-France (@iledefrance) 12 juillet 2016
Une association d'usagers revendiquent la prise en charge de la ligne L et U
Plus de trains, une association d'usagers du Transilien de la ligne L et U dénonce le montant très faible de l'indemnisation (20 euros) et le choix des lignes concernées.
"Les lignes L et J de Saint Lazare, la A, la U sont exclues" écrivent les usagers sur leur page facebook. Les "usagers des lignes L et J ont souffert de 30 jours de grève en 2016" et que "les usagers de la ligne U n'ont pas bénéficié du service minimum de 33% en heure de pointe, sur lesquels la SNCF et le STIF disent s'appuyer" expliquent ces usagers mécontents.