Neuf lycéens ont été placés en garde à vue mercredi après des incidents survenus devant le lycée René-Auffray, à Clichy-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine. Des heurts ont éclaté en marge d'un rasssemblement contre les violences policières : deux voitures ont été incendiées et une vitrine brisée.
Un rassemblement contre les violences policières qui dégénère... Neuf lycéens ont été placés en garde à vue mercredi après des incidents survenus en marge d'une manifestation devant le lycée René-Auffray, à Clichy-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine.
Pour protester contre les violences policières et soutenir le jeune Théo, victime d'un viol présumé lors d'une interpellation, les lycéens ont d'abord tenté de bloquer l'accès à l'établissement. Entre huit heures et midi, "une petite centaine" de lycéens "au plus fort" du rassemblement se sont ensuite regroupés aux abords de l'établissement, selon la police des Hauts-de-Seine,
Des échauffourées ont éclaté en marge de ce rassemblement : deux voitures ont été incendiées, un scooter a brûlé par propagation et la vitrine d'un fleuriste a été brisée.
Voitures incendiées
Les neuf jeunes placés en garde à vue, pour la plupart scolarisés dans cet établissement, sont soupçonnés de "jets de projectiles et incendies". L'un d'eux est soupçonné d'avoir déjà participé à un face à face tendu avec la police au même endroit mardi matin.Par ailleurs, un autre jeune a été interpellé mercredi à Nanterre, soupçonné d'avoir incendié des matelas jetés aux encombrants en marge d'un autre rassemblement contre les violences policières devant la préfecture.#Theo:manifestation lycéenne , hier 2 voitures incendiées près du lycée René-Auffray de Clichy 92, une voiture aujourd’hui pic.twitter.com/cEbw2J1aCT
— Hugues Bazin (@hbazin) February 22, 2017
L'interpellation brutale de Théo, un jeune homme de 22 ans à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, le 2 février, avait débouché sur la mise en examen de quatre policiers, dont l'un pour viol. L'affaire a suscité de nombreuses manifestations et déclenché plusieurs nuits de violences en banlieue parisienne.