Des habitants de Mousseaux-sur-Seine font appel à une société de gardiennage face à la recrudescence des cambriolages.
Des vigiles recrutés par des habitants.
Dans ce petit village des Yvelines de 600 habitants, proche de la Normandie, plusieurs habitants ont fait appel à une societé de gardiennage privée pour assurer leur sécurité. Ils en ont assez des cambriolages à répétition et des dégradations.
Dans ce petit village des Yvelines de 600 habitants, proche de la Normandie, plusieurs habitants ont fait appel à une societé de gardiennage privée pour assurer leur sécurité. Ils en ont assez des cambriolages à répétition et des dégradations. Les premières patrouilles débutent cette nuit à partir de 23 heures.
Selon les habitants, lors des patrouilles de nuit, les vigiles assureront une présence dissuasive sur un périmètre défini à l'intérieur du village et alerteront la gendarmerie en cas d'une intrusion dans un pavillon. En aucun cas ils ne pourront vérifier une pièce d'identité, fouiller un individu ou être armés comme le font les forces de l'ordre.
A Mousseaux-sur-Seine, la gendarrmerie intervient mais elle ne peut assurer une présence constante sur le secteur. Un secteur qui selon la municipalité ne connait pas plus de vols ou de vandalisme qu'ailleurs. 12 vols ont été constatés l'an dernier, 10 cette année.
Les habitants qui ont fait appel aux vigiles souhaitent que la mairie poursuive et finance cette expérience. Une nuit de patrouille est facturée 200 euros. Le maire a rappelé que la sécurité était l'affaire de l'Etat et non d'entreprises privées.
Ce que dit la loi
Le travail des sociétés de gardiennage est très encadré par la loi. Les vigiles n'ont pas le droit de patrouiller sur la voie publique. Il existe cependant des dérogations pour des missions de surveillance contre les vols ou les dégradations. Les vigiles ne peuvent appréhender, fouiller des individus, demander une carte d'identité ou être armés. Leur profession est sous la surveillance de la préfecture.
La sécurité publique est une prérogative de l'Etat.
Voir le reportage d'Aude Blacher et Stéphane Lisnjyj.