La gérante du restaurant-bar le Pachamama avait été enlevée le 18 février au soir et libérée peu de temps après. 400.000 euros avaient été dérobés. Jeudi 17 octobre, quatre personnes ont été mises en examen.
Quatre personnes ont été mises en examen mi-octobre pour avoir séquestré en février l'une des gérantes d'une discothèque parisienne et dévalisé son établissement à hauteur de 400.000 euros, selon le Parisien.
Les suspects, issus de la "grande criminalité organisée de la plaque parisienne", ont été mis en examen le 17 octobre notamment pour séquestration et vol avec violences en bande organisée.
Dans la nuit du 18 au 19 février, des "faux policiers" avaient arrêté la gérante du Pachamama (anciennement Barrio Latino), un restaurant-discothèque du XIIe arrondissement, sur le chemin de son domicile, l'avaient ligotée et enfermée dans son coffre.
Arrivés à son domicile d'Orgeval, dans les Yvelines, les suspects ont ligoté sa fille avant de fouiller la maison, se faisant remettre "sous la contrainte" les clés et codes de la discothèque.
La fille de la gérante a donné l'alerte
Alors qu'une partie des braqueurs se rendait dans l'établissement pour y vider les coffres, une autre a transporté à nouveau la gérante dans son coffre avant de l'abandonner de l'autre côté de la capitale, sur le bord d'une route dans le Val-de-Marne, selon les gendarmes. En tout, 400.000 euros d'espèces et de bijoux ont été dérobés.C'est la fille de 34 ans de la gérante qui a donné l'alerte : elle est parvenue à s'enfuir, indiquant que les ravisseurs l'avaient ligotée et enfermée dans sa salle de bain.
L'enquête, menée depuis par la section de recherche de Versailles, l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante et le groupement de gendarmerie des Yvelines, a mené aux interpellations le 14 octobre.
A la tête de ce groupe, des "quinquagénaires" issus "de la même fratrie" et "connus pour des faits criminels et délictuels depuis les années 1990", selon les gendarmes.
Lors des perquisitions, trois armes de poing et un fusil ont été saisis, ainsi que des munitions, des "dizaines" de téléphones portables et un "demi-kilo de cocaïne".