Après des agressions à l’hôpital Saint-Antoine, les urgences en grève pour plus de sécurité

Suite à une série d’agressions entre des membres du personnel et des patients, le personnel se mobilise depuis le début de la semaine à l’hôpital Saint-Antoine. Les syndicats demandent de nouvelles mesures de sécurité.

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Avec cinq agressions depuis le début de l’année, le bilan semble alarmant aux urgences de l'hôpital Saint-Antoine. Depuis lundi, le personnel fait grève pour alerter sur la situation au sein des locaux.

Une action lancée à l’appel de trois syndicats – la CGT, SUD-Santé et FO –, pour plus de sécurité au sein de l’hôpital parisien, situé dans le 12e arrondissement.

Candice Lafarge, aide-soignante - Hôpital Saint-Antoine AP-HP; Guy Gossec, délégué syndical SUD Santé; Aicha Haccoun, déléguée syndicale CGT ©France 3 Paris - Île-de-France
Il y a un peu plus deux mois, à la mi-janvier, deux infirmières et une aide-soignante étaient attaquées par un client, avec pour conséquence huit jours d’interruption temporaire de travail (ITT) pour chacune d’entre elles. Le début d’une série de quatre autres agressions, visant toutes le personnel.

Des agents de sécurité 24h/24 contre les agressions ?

Au cœur des revendications, on trouve donc logiquement plusieurs mesures de sécurisation, avec (entre autres) des caméras de vidéosurveillance et des agents de sécurité présents en permanence sur place. Les syndicats réclament par ailleurs une hausse de salaire pour les employés.

A Saint-Antoine, qui a accueilli plus de 64 000 patients l’année dernière, les urgences font face à une hausse du nombre de passages. Une situation qui submerge parfois les services, au risque de multiplier les tensions.
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