Cinq professeurs de médecine publient une tribune sur leJDD.fr, pour défendre le projet de piétonnisation des voies sur berges de la maire de Paris. Les signataires sont des chefs de service en pneumologie, spécialistes reconnus des maladies respiratoires.
Des nouveaux acteurs s'invitent dans le débat sur le projet de piétonnisation des voies sur berges, cinq professeurs de médecine ont publier une tribune pour défendre le projet de la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Les signataires sont des spécialistes reconnus des maladies respiratoires, chefs de différents services de pneumologie – hôpital de Créteil (94), de la Pitié-Salpêtrière (13e) – ou d’allergologie pédiatrique – Trousseau (12e) –, vice-doyen de faculté de médecine Pierre-et-Marie-Curie. Pour eux, le message est simple : "Il est urgent d’agir [contre la pollution de l’air]. Ne rien faire, c’est se rendre coupable de non-assistance à personnes en danger." Leur tribune est à lire dans l'édition en ligne du JDD.fr.
A Paris, la pollution de l’air extérieur entraine environ 2500 décès chaque année et retire plus de 2 ans d’espérance de vie à 30 ans expliquent les spécialistes. L’étude AIRPARIF de juillet 2013 montre que les aménagements réalisés entre 2002 et 2012 aboutissent à une diminution générale du trafic et de la circulation avec un impact significatif en matière de qualité de l’air, du fait d’une réduction des émissions de polluants atmosphériques d’environ 10 % (-11% pour les oxydes d’azote et -9% pour les particules fines).
Alors que les élus LR et parisiens et Val-de-Marnais se sont fortement mobilisés contre la piétonnisation des voies sur berges ces derniers jours, l'association 40 millions d'automobilistes, farouchement opposée au projet d'Anne Hidalgo de piétoniser les berges rive droite à Paris, a demandé lundi l'appui des élus franciliens en estimant que ces derniers devaient être associés aux décisions concernant la circulation à Paris.
"Nous lançons aujourd'hui un appel à tous les élus franciliens à soutenir notre demande, dans l'intérêt de leurs administrés. Les automobilistes des banlieues ont besoin de leur voiture pour se déplacer, pour travailler, et pour préserver leur droit à la mobilité, ils ont besoin de l'implication de leurs élus", poursuit-elle dans un communiqué.
Une petite dizaine d'élus de droite de petite couronne, dont Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et candidat à la présidentielle, ont signé le texte.
.@catherine_dumas met en avant les impacts de la fermeture des #Berges pour les professionnels du tourisme pic.twitter.com/njlto9AhMl
— les Républicains 75 (@Republicains_75) 7 septembre 2016