Gel du Pass Culture : pourquoi la Comédie Française est inquiète

L'établissement culturel reçoit entre 250 et 300 élèves par jour. La Comédie française a fait part lundi de sa sidération après l'annonce du gel jusqu'à la fin de l'année scolaire du Pass Culture collectif.

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Les premiers qui en feront les frais sont les élèves, et en particulier ceux qui sont éloignés géographiquement ou socialement des lieux de culture, ceux dont les parents ne pourront pas prendre le relais financier pour payer les sorties organisées par les établissements scolaires de leurs enfants", a déclaré une porte-parole de l'établissement parisien pluricentenaire.

"Nous espérons trouver rapidement des solutions avec nos tutelles pour ne pas mettre à mal ce que nous considérons comme une mission fondamentale et première des établissements culturels", a-t-elle poursuivi, soulignant que la Comédie française recevait entre 250 et 300 élèves par jour.

Interrogé par l'AFP, le directeur du Théâtre Sarah-Bernhardt (ex-Théâtre de la Ville) à Paris, Emmanuel Demarcy-Mota, s'est dit de son côté "sidéré" par l'annonce. "Couper court à un projet en cours de route déstabilise, en particulier pour le secteur de la jeunesse pour qui cela est inexplicable", a-t-il réagi. "La jeunesse a toujours été une priorité pour le spectacle, c'est l'idée même du service public qui est touchée".

Un "coup de massue"

L'annonce par les rectorats en fin de semaine dernière du gel du budget alloué à la part collective du Pass Culture, pendant pour les établissements scolaires de ce dispositif qui accorde aux jeunes de 15 à 18 ans 300 euros à dépenser dans la culture, a déclenché une levée de boucliers des enseignants et du secteur, qui dénoncent un "coup de massue".

Côté salles obscures, la Fédération nationale des cinémas français (FNCF) s'est alarmée de cette décision et a appelé le gouvernement à "mettre en place une mesure temporaire et urgente" pour soutenir les dispositifs d'éducation à l'image menacés. Sinon, "un outil pédagogique fondamental des enseignants pour l'éducation culturelle et citoyenne des élèves serait perdu", souligne la FNCF.

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