On s'y attendait. C'est désormais. Après le retrait de Budapest, seuls Paris et Los Angeles restent en lice pour accueillir les Jeux olympiques de 2024. Au-delà du duel entre deux villes candidates, qu'implique cette ultime confrontation, à sept mois de la décision du Comité international olympique.
Finie la candidature de Budapest... Place à un duel entre Paris et Los Angeles dans la course aux Jeux olympiques de 2024. La capitale hongroise a jeté l'éponge sous la pression de ses opposants, qui estiment notamment que le coup du projet était exorbitant, et que le pays avait d'autres priorités. Un renoncement qui s'inscrit dans la foulée de celui de Rome, mais également de Boston, candidature à laquelle s'est substituée celle de Los Angeles.
Il faut dire que Rio fait office d'épouvantail. Six mois après les Jeux olympiques de l'été 2016, la ville connaît une situation financière catastrophique et est à la limite de l'asphyxie : infrastructures peu entretenues, obsolètes... Et des retombées financières pas au rendez-vous.
C'est dans ce contexte que la Cité des Anges et la capitale française s'affrontent dans la dernière ligne droite, avant la désignation, le 13 septembre prochain, à Lima, au Pérou, du nom du lauréat pour les JO 2024. Mais qu'y a-t-il derrière ce duel France-Etats-Unis ?
# Deux visions des JO
Il y a d'un côté les JO dans le temple de la Silicon Valley. De l'autre, l'une des plus anciennes cités européennes, et son patrimoine prestigieux. Le choix que devra faire le CIO sera celui de départager l'Europe et les Etats-Unis, l'Ancien et le Nouveau monde. Les deux candidatures sont très solides : 90 % des structures existent déjà à Los Angeles ; à Paris, ce chiffre monte à 95 %. Tous les deux ont également le soucis de privilégier l'existant, et ne pas entraîner des coûts dispandieux. Los Angeles est un redoutable adversaire pour Paris, car on peut penser que, au-delà de tous les critères, celui de l'économique pourrait peser lourd.# Ce qui pourrait les départager
Tout le travail que les sportifs qui portent cette candidature sera décisif. Car la décision se présentera notamment sur la conviction, l'envie et l'image que se font les deux villes-candidates des Jeux olympiques. Au mois de mai prochain, une délégation du CIO viendra visiter Paris, comme elle le fera également à Los Angeles. L'occasion pour le comité de candidature de présenter in situ le lieu des Olympiades, constitués des sites existants, comme le stade de France, le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines... Mais également des sites prestigieux qui seront aménager : le Grand-Palais pour l'escrime ou le château de Versailles pour les épreuves d'équitation.D'autres étapes sont à venir : un grand oral à Lausanne, au mois de juillet ; avant un mois de spetembre décisif.