L'échéance de 2024 pour l'inauguration du train CDG Express reliant Paris à l'aéroport de Roissy est "crédible", assure dimanche le préfet de région, Michel Cadot, en réponse aux doutes des élus régionaux.
"L'analyse fine des différentes étapes techniques confirme que l'hypothèse d'une mise en service au tout début de 2024 ou même à la toute fin de 2023 est crédible. (...) Pour le moment, je suis optimiste", explique le représentant de l'État dans un entretien au Journal du Dimanche.#CDGExpress : @vpecresse s'est exprimée à l'occasion de sa visite sur le #RERB ⤵️
— Bertrand Lambert (@B_Lambert75) 21 février 2019
On comprend que :
► l’État tient mordicus à son calendrier de 2024
► le Préfet cherche à prouver qu'il est possible de mener tous les travaux de front
► réponse en avril !https://t.co/9rwSbTupxO pic.twitter.com/Qj94P21uN5
Calendrier des travaux "intenable"
Mais la présidente (LR) de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, juge le calendrier des travaux "intenable". Elle s'inquiète également d'un impact des travaux sur les conditions de transport des voyageurs du RER B, qui relie Roissy à la gare du Nord en desservant de nombreuses gares de la banlieue nord de Paris."Peut-être faudra-t-il détendre un peu certains calendriers", estime le préfet d'Île-de-France : "Mais s'il apparaissait que la construction de ce train rapide devait entraîner des retards dans la rénovation du RER B, il n'est pas exclu que sa mise en service soit repoussée au-delà de 2024. C'est une hypothèse parmi d'autres, qui relèvera d'une décision d'arbitrage politique".Après un simulacre de concertation, on voit que les transports du quotidien ne sont pas la priorité du gouvernement. On privilégie 20 000 hypothétiques usager.e.s aux 900 000 du RER B. En plein #GrandDebatNational, le gouvernement reste sourd aux besoins du terrain. #CDGExpress https://t.co/7EB8XpzA8t
— Stéphane Troussel (@StephanTroussel) 6 février 2019