Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont attiré près de cinq milliards de spectateurs, à travers le monde. Ces personnes ont suivi la compétition sportive en télévision, mais aussi dans les médias numériques.
"Environ cinq milliards de personnes" devant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, à la télévision ou sur plateforme numérique. Ce sont les chiffres mentionnés par Thomas Bach, président du Comité international olympique (CIO), jeudi 5 décembre. Une statistique à comparer aux huit milliards d'individus présents sur Terre, selon les derniers chiffres de l'Organisation des Nations Unies (ONU).
Le représentant du CIO s’appuie sur une étude indépendante, remise cette semaine à la commission exécutive de cette instance. "Chaque spectateur a regardé en moyenne neuf heures" de la compétition, soit "une hausse de 20 %" par rapport aux JO 2020 de Tokyo (Japon).
Cette édition 2024 succédait à des olympiades assombries par la pandémie de Covid-19, à Tokyo (Japon) en 2021 et Pékin (Chine) en 2022. Thomas Bach s'est félicité de voir ces JO "les plus suivis de l'histoire" atteindre "84 % de l'audience mondiale potentielle", avec une explosion de l'engagement sur les réseaux sociaux.
Des Jeux suivis et considérés comme novateurs
Le 26 juillet dernier, la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques avait attiré 22 millions de personnes sur France 2. Cela signifie que "95 % de l'audience potentielle" (âgée de plus de quatre ans et ayant accès à la compétition) a suivi les Jeux, pour une moyenne de 24 heures de visionnage.
"Les comptes des détenteurs de droits médias (...) ont généré treize fois plus d'interactions que pour l'édition précédente des Jeux", une tendance qui touche aussi ceux du CIO, des athlètes olympiques, des fédérations internationales et des comités nationaux olympiques, détaille l'étude.
Thomas Bach a assuré que les JO de Paris 2024 inauguraient "une nouvelle ère", manière d'esquisser son bilan avant de tirer sa révérence l'an prochain après douze ans à la tête de l'organisation de Lausanne.
Les Jeux parisiens sont en effet la première application de "l'Agenda 2020" lancé en 2014 par le patron de l'olympisme, privilégiant les installations existantes plutôt que les nouvelles constructions pour des épreuves olympiques plus sobres.