En 15 ans, leur nombre a considérablement baissé. Les horodateurs, ces bornes qui permettent de payer le stationnement, sont de moins en moins utilisés, au profit des applications mobiles. Mais ils sont encore nécessaires pour certains automobilistes.
On les trouvait à chaque coin de rue. Mais aujourd'hui, les horodateurs disparaissent des villes. À Paris, il n'en reste plus que 3 700, trois fois moins qu'il y a 15 ans.
Une situation compliquée à gérer pour certains Parisiens, comme pour Emile Guetta, qui y habite depuis 50 ans : "Je suis une personne âgée, je suis à la retraite. Je suis obligé d'aller plus loin pour trouver un parcmètre. C'est gênant. Je ne suis pas compétent en informatique. Si je ne paie pas avec ma carte, je suis ennuyé."
Cet autre automobiliste, Hugues Neghnagh, un commercial qui se rend quatre fois par semaine à Paris pour son travail. "Mon gros problème est qu'il y a peu de parcmètres", raconte-t-il.
"Vu qu'il y a une disparition des parcmètres, le gros souci qui se pose, c'est qu'on va garer la voiture. On va chercher le parcmètre mais en revenant, on a déjà une contravention. L'application est devenue indispensable", poursuit-il.
Depuis quelques années, le paiement par téléphone portable a explosé. Aujourd'hui, 7 conducteurs sur 10 règlent leur stationnement à distance grâce à des applications.
Après 50 ans d'existence, les horodateurs finiront-ils par disparaître ? La Ville de Paris assure que non. Il faut dire qu'ils permettent une entrée d'argent non négligeable. Le stationnement représente 230 millions d'euros dans la capitale.